mercredi 14 mars 2012

Marseille, au bout du suspense

Grâce à un but de Brandao (92e), l'OM s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, malgré sa défaite face à l'Inter mardi (2-1). Les Marseillais sont de retour dans le Top 8 européen pour la première fois depuis 1993. Expulsé, Steve Mandanda manquera au moins l'aller.
Il y a des lieux où l'on se sent bien. Sans que l'on ne sache toujours l'expliquer. C'est comme ça. A Marseille par exemple, on aime définitivement bien Milan et San Siro. Mais les Olympiens, eux, savent pourquoi. Mardi soir, ils ont encore une fois passé un moment mémorable dans la capitale lombarde où ils ont glané leur ticket pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Battus par l'Inter (2-1) en 8e de finale retour, les Phocéens n'y sont certes plus invaincus. Mais comme les fois précédentes, ils quittent les lieux avec le sourire jusqu'aux oreilles. L'OM et la France auront passé l'hiver. Vivement le printemps et les retrouvailles marseillaises avec le Top 8 européen. Une première depuis 1993*.
1993, Didier Deschamps s'en souvient plutôt bien. A l'époque, il était sur le terrain. Mardi, c'est du banc qu'il a vu Brandao - entré en jeu quelques minutes plus tôt à la place de Loïc Rémy - décrocher la lune. Batailleur comme toujours, le Brésilien s'est arraché pour récupérer un long ballon de Mandanda. Un contrôle du dos plus tard, une frappe du gauche dans la foulée, l'affaire était pliée et l'Olympique de Marseille en quart de finale de la Ligue des Champions (1-1, 90+2). Au tour suivant, à l'aller au moins, il faudra faire sans Steve Mandanda (ni Souleymane Diawara), averti deux fois mardi.
Mandanda, héros malheureux
Auteur de la faute qui a offert le penalty de la victoire à Pazzini (2-1, 90+5), le capitaine olympien ne méritait pas ça, après un début de match XXL et deux arrêts réflexe de grande classe face à Sneidjer et Milito (8e, 11e). Ce même Milito qui allait trouver la faille à l'orée du dernier quart d'heure (1-0, 75e) et remettre l'Inter à hauteur de l'OM. Décevants, les Nerazzurri ont finalement été rattrapés par leurs manques criants. Un manque de souffle et d'inspiration qui a permis à l'Olympique de Marseille de rester dans le coup jusqu'au bout. Et, finalement, de décrocher le gros lot grâce à Brandao qui a gagné sa place dans le livre d'histoire de l'OM.
* En 1992/1993, il n'y avait pas de quarts de finale à proprement parler mais deux groupes de quatre équipes. Le premier de chaque poule se qualifiait pour la finale.
http://fr.sports.yahoo.com/14032012/70/ligue-des-champions-marseille-au-bout-du-suspense.html
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