mardi 6 mars 2012

"Seul Mourinho peut régler ce bazar"

Le limogeage d'André Villas-Boas a mis en lumière la gestion catastrophique de Roman Abramovich à Chelsea. Impossible d'entraîner les Blues à cause de lui, dit-on en Angleterre. Scolari promet même "l'enfer" au successeur d'AVB. Un rôle que seul Mourinho serait capable d'assurer selon la presse.
André Villas Boas n'est plus l'entraîneur de Chelsea. C'était devenu inéluctable. Les mauvais résultats n'ont fait que précipiter sa chute. Pourtant, en Angleterre, on s'émeut presque de son départ. Loin de critiquer son bilan, on préfère mettre en avant l'impossibilité de travailler avec Roman Abramovich. "C'est décevant car c'est un jeune entraîneur, a regretté Sir Alex Ferguson, à la tête de Manchester United depuis 26 ans. Lorsque vous êtes jeune, vous avez besoin de temps et, visiblement, vous n'avez malheureusement pas le temps dans ce milieu. C'est triste". Même constat pour Arsène Wenger à Arsenal. Depuis son arrivée au club en juin 2003, le propriétaire a déjà épuisé sept entraineurs (Ranieri, Mourinho, Grant, Scolari, Hiddink, Ancelotti et donc AVB). Di Matteo est le huitième. Et sans doute pas le dernier. Lundi, la presse britannique n'était pas tendre avec le milliardaire russe. Pour le Daily Express, le limogeage du Portugais, qu'il a pourtant recruté pour 15 millions d'euros il y a seulement huit mois, est "la manifestation la plus spectaculaire de la nature impitoyable de son règne dans l'ouest de Londres".
L'entreprise de Villas Boas, arrivé à la tête d'une équipe en reconstruction, était vouée à l'échec. Il était trop jeune, trop inexpérimenté et surtout trop naïf. "Chelsea ne fait pas confiance... et n'a pas de patience", titre le Daily Mirror. Selon la tabloïd, "personne n'est assez bon pour Abramovich. Pas longtemps, en tout cas. Le jeune Portugais était peut-être l'homme de la situation. Le problème, c'est qu'on ne le saura jamais". Pour le Daily Star, Chelsea est tout simplement "un club impossible à entraîner". "Abramovich doit bien se regarder dans le miroir et se demander exactement comment il va atteindre son rêve. Pas en virant ses entraîneurs au premier signe de difficulté, assène le tabloïd. L'argent ne peut pas tout acheter. En tout cas, pas le style ni le sens commun". The Independent compare même le Russe à un gamin qui vient de "casser son jouet". "Passée la colère, Villas Boas devrait même être soulagé", pense The Guardian.
"Le propriétaire a des relations avec certains joueurs"
Le tort d'AVB, c'est de ne pas avoir su obtenir le soutien des joueurs cadres du vestiaire. "Joueurs 1 - Villas Boas 0", affiche sur sa Une le Daily Mail. Là aussi plane l'ombre d'Abramovich. "Il aurait dû dire clairement que Villas-Boas était son homme et qu'il lui donnait le temps et l'argent pour reconstruire, explique The Telegraph. Ce message n'est jamais arrivé donc les joueurs les plus anciens font fait ce que font tous les joueurs : accuser tout le monde sauf eux-mêmes". Au contraire, Abramovich "a préféré écouter les plaintes de ses ouvriers au lieu d'accorder sa confiance à l'entraîneur qu'il avait engagé pour faire d'eux une équipe victorieuse". Selon The Times, l'autorité de l'ancien coach de Porto, où il avait quasiment les pleins pouvoirs, "était remise en cause au-dessus et en-dessous de lui" à Chelsea. Plus révélateur encore, Luiz Felipe Scolari, qui a entraîné les Blues en 2008-2009, prédit "l'enfer pour son successeur". "Certaines choses sont connues comme le fait que le propriétaire a des relations avec certains joueurs avant d'en avoir avec le manager", explique le Brésilien.
Pour l'heure, Roberto Di Matteo prendra place sur le banc jusqu'à la fin de saison. Mais l'Italien n'est pas forcément plus apprécié des joueurs. De toute façon, Abramovich ne tardera pas à se trouver un nouveau jouet. Les noms circulent déjà. Mais un seul homme peut réussir à Chelsea. Une vieille connaissance passée au club entre 2004 et 2007, le temps de remporter notamment deux titres de champion (2005 et 2006). "Seul Mourinho a le talent pour régler ce bazar", affirme le Telegraph. "Il n'y a qu'un homme capable de faire faire demi-tour à Chelsea. Oui, José Mourinho", renchérit The Sun. Pep Guardiola, Rafael Benitez ou Fabio Capello sont également cités. Mais on imagine mal Benitez, qui ne voulait pas partager le pouvoir avec Leonardo au PSG, évoluer sous la férule d'un Abramovich omnipotent. Quant à Guardiola, "pourquoi diable quitterait-il Lionel Messi pour travailler avec Raul Meireles ?", s'interroge The Telegraph. D'ailleurs, "pourquoi quelqu'un voudrait de ce poste à Chelsea avec un propriétaire qui se comporte de la sorte ?", juge The Sun. La fin de l’histoire, ce sera peut-être la démonstration qu'il n'y a pas de "Special Two".
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/05032012/70/premier-league-seul-mourinho-peut-regler-ce-bazar.html
hebergeur image

2 commentaires:

rencontre femme russe a dit…

Merci de partager cette info. J'ai trouvé cela intéressant alors bon voilà, autant vous le dire dans ce petit commentaire. Ca ne coûte pas grand chose et comme j'ai un blog aussi, moi j'aime bien qu'on me le dise ;-) Au moins comme cela je perçois un peu la qualité de mon audience. Very good !

francis praira a dit…

bonjour
merci de votre visite
je suis passé sur votre site
mais impossible de poster
bien cordialement
encore merci d'être venu