vendredi 15 juin 2012

France-Ukraine: un enjeu déjà capital

Les Bleus doivent s’imposer ce soir pour ne pas voir les quarts s’éloigner

Pétanque, pêche… A Kirsha, les Bleus ont trouvé les activités annexes suffisamment ludiques pour ne pas vivre l’Euro dans l’ennui et l’oisiveté.

A Donetsk, à quelques kilomètres de leur camp de base, ils devront prouver aujourd’hui (18 h) qu’ils savent aussi être compétitifs et mordants pour leur principale mission, se qualifier pour les quarts de finale. Face à l’Ukraine, qui a gagné contre la Suède (2-1), l’équipe de France va sentir monter la pression. Un public hostile, une chaleur lourde et humide, un enjeu déjà capital. Une victoire et les Bleus mettraient une option sur l’une des deux premières places du groupe D. Un nul ou une défaite et ils signeraient pour un scénario à hauts risques pour le dernier match mardi contre la Suède.

Hugo Lloris a compris qu’il fallait hausser le ton. « Il est important, capital, de gagner », a ainsi asséné le gardien et capitaine des Bleus. Ses coéquipiers, de Philippe Mexès et Adil Rami, chargés de surveiller Andreï Shevchenko, à Karim Benzema et Franck Ribéry, destinés à être décisifs, auront intérêt à être habités par le même sentiment. Et surtout, à le montrer, un an après leur large victoire (4-1), déjà à la Donbass Arena.

Giroud sur le banc, M’vila d’entrée

« Ce sera beaucoup plus difficile, prévient Laurent Blanc. C’était une tournée estivale. L’équipe d’Ukraine ne sera pas la même. » L’équipe de France non plus. Seuls Patrice Evra, Yohan Cabaye et Yann M’vila, déjà titulaires le 6 juin 2011, sont susceptibles de l’être à nouveau au sein d’une équipe qui devrait ressembler à 90 % à celle qui a déçu contre l’Angleterre lundi dernier (1-1), puisque l’unique changement concernera la sortie d’Alou Diarra, remplacé par Yann M’vila.

L’hypothèse d’une association entre Karim Benzema et Olivier Giroud a, par exemple, été balayée par le sélectionneur et reléguée à un possible changement de schéma en fonction des événements.

« Il n’y a pas que les joueurs offensifs qui peuvent faire la différence » rappelle le sélectionneur, qui espère quand même que ses talents les plus fins se retrouveront « près de la zone de décision » grâce au travail des latéraux et des milieux de terrain.

Comprendre que Benzema, très décrocheur face aux Anglais, sera davantage attendu comme finisseur, que Malouda et Cabaye, comme Evra et Debuchy, sont invités à être plus inspirés.

Des considérations parmi d’autres qui feraient des Bleus un collectif plus complet, plus efficace, plus dangereux. C’est indispensable et déjà impératif.

http://www.nicematin.com/football/france-ukraine-un-enjeu-deja-capital.900342.html

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