dimanche 28 avril 2013

Ligue 1. Suivez le derby Lyon - Saint-Etienne en direct à partir de 14 h

 
Lyon et Saint-Etienne s'affrontent dimanche à Gerland (14 h) dans le cadre de la 34e journée de L1 et surtout du 106e derby de l'histoire des deux clubs qui va cette fois au-delà de la seule rivalité régionale avec le podium pour enjeu.
Si le 9 septembre 1980, l'OL et l'ASSE s'étaient rencontrés à Gerland en étant co-leaders avec Bordeaux (9e journée, 1-1), c'est la première fois depuis la 34e journée de la saison 1973-74 qu'ils sont opposées en étant l'un et l'autre aussi bien classés si tard dans la saison. Le 19 avril 1974, les Verts, leaders, avait battu l'Olympique lyonnais, 3e, au stade Geoffroy-Guichard (2-0) et avaient remporté le championnat, Lyon terminant 3e.
Le titre, il n'en est cette fois pas question
Actuellement 4e, les Stéphanois ont au moins déjà validé leur ticket pour l'Europa league en remportant il y a huit jours la Coupe de la Ligue, cette compétition souvent décriée qui avait changé le destin de l'OL en 2001, prélude à la domination sur le football français de l'Olympique lyonnais, sept fois de suite champion de France.
Mais l'ASSE aura deux tours préliminaires à disputer au coeur de l'été. Les Verts n'auraient qu'un seul barrage s'ils terminaient 4e, mais ils n'ont pas fait une croix sur la 3e place et une qualification en Ligue des champions, avec là aussi deux tours préliminaires en juillet-août. «Oui, on y pense. On sait que c'est possible car nous ne sommes pas loin, mais nous ne sommes pas les seuls à la vouloir. Il va falloir travailler pour avoir quelque chose d'encore plus beau que ce que l'on fait actuellement et cela passe par de bons matches», confie le milieu Renaud Cohade.
Pour Lyon, retrouver la C1 est vital afin de rester parmi les clubs dominants du football français, mais l'entraîneur Rémi Garde refuse de considérer ce derby comme un quitte ou double.
Les deux camps plutôt discrets
«Je ne pense pas qu'un match puisse faire entrer un club dans l'ombre», dit-il, reconnaissant toutefois que ce 106e derby «était un peu plus particulier que d'habitude par le classement des deux clubs à cette période de la saison».
Et l'Olympique lyonnais, qui vient de gagner ces deux derniers matches, difficilement, après trois défaites de suite, aimerait bien être la première équipe à faire chuter Saint-Etienne en championnat en 2013. «Il me semble que la dynamique est plus stéphanoise. Nous allons essayer de résister face à cette équipe de Saint-Etienne qui joue bien, de faire du mieux possible mais je ne pense pas que l'OL ait plus la pression», souligne Garde qui s'est «offusqué» d'avoir lu que «Lyon était favori» dans ce qu'il a décrit comme «une petite phrase» d'avant-derby.
C'était peut-être bien la seule, bien qu'elles ont souvent soit fait le charme de la rivalité, soit attisé les tensions comme l'an dernier avec le fameux «chant des bâtards», entonné par les joueurs lyonnais du balcon de l'Hôtel de Ville après leur victoire en Coupe de France.
Alors que le match est présenté à hauts risques, entre groupes de supporteurs après le vol d'une banderole stéphanoise cette semaine, les responsables des deux clubs ont été absents des médias.
A l'aller, les propos du président de l'ASSE, Roland Romeyer comparant les gardiens Rémy Vercoutre de l'OL à une 2CV et Stéphane Ruffier de Saint-Etienne, vu comme une Ferrari, s'étaient retournés contre les Verts. Ceux-ci s'étaient inclinés sur une erreur de leur portier après un coup franc de Michel Bastos (1-0) pour la cinquième défaite consécutive dans le derby de l'AS Saint-Etienne qui s'était toutefois imposé le 25 septembre 2010 à Gerland pour la 100e édition (1-0).
 

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