Après avoir fait marche arrière sur la taxation de l'épargne et l'écotaxe, François Hollande pourra-t-il tenir tête aux patrons du foot pro, avec lesquels il a rendez-vous jeudi au siège de la présidence ? Lors du sommet européen de la semaine dernière, il a pris garde de laisser la porte ouverte. Les grands principes n'excluent pas "un dialogue sur un certain nombre de difficultés que peuvent rencontrer des clubs professionnels", a-t-il dit.
Mais "personne ne sanglote sur l'immense misère des clubs de foot", juge l'un des conseillers de François Hollande pour qui le président devrait défendre sans concession l'une des rares dispositions fiscales qui trouve à grâce aux yeux de l'opinion. Le gouvernement ne reculera pas, a pour sa part assuré mercredi soir sur LCI le ministre du Travail Michel Sapin. "Est-ce que vous pensez que le fait que ceux qui gagnent plus d'un million dans les clubs de football trouvent ça désagréable va nous faire reculer ? Non."
Les Clubs français y ont immédiatement vu une possibilité d'accord à l'amiable. La phrase de François Hollande "veut dire qu'il y a une place pour la négociation, pour la discussion", a traduit Jean-Pierre Louvel, le président de l'Union des clubs professionnels de foot (UCPF). La loi n'est pas encore inscrite dans le marbre. Les députés français ont voté il y a une semaine la nouvelle mouture de la taxe à 75%, relevant du projet de budget 2014 qui doit être examiné au Sénat avant de revenir vers l'Assemblée nationale.
Neuf représentants du foot face à Hollande
Pour ce rendez-vous fixé à 16h30, les présidents de la Fédération (FFF) et de la Ligue de football professionnel (LFP) seront accompagnés de six présidents de clubs lors de la réunion. Noël Le Graët (FFF) et Frédéric Thiriez (LFP) rencontreront le chef de l'Etat François Hollande en compagnie des présidents Jean-Louis Triaud (Bordeaux), Jean-Michel Aulas (Lyon), Vincent Labrune (Marseille) et Michel Seydoux (Lille), ainsi que Jean-Pierre Louvel (Le Havre/L2) et du président du collège de Ligue 2 au sein de l'UCPF, Jean-François Fortin (Caen/L2), a précisé M. Thiriez à l'AFP.
Les Clubs français y ont immédiatement vu une possibilité d'accord à l'amiable. La phrase de François Hollande "veut dire qu'il y a une place pour la négociation, pour la discussion", a traduit Jean-Pierre Louvel, le président de l'Union des clubs professionnels de foot (UCPF). La loi n'est pas encore inscrite dans le marbre. Les députés français ont voté il y a une semaine la nouvelle mouture de la taxe à 75%, relevant du projet de budget 2014 qui doit être examiné au Sénat avant de revenir vers l'Assemblée nationale.
Neuf représentants du foot face à Hollande
Pour ce rendez-vous fixé à 16h30, les présidents de la Fédération (FFF) et de la Ligue de football professionnel (LFP) seront accompagnés de six présidents de clubs lors de la réunion. Noël Le Graët (FFF) et Frédéric Thiriez (LFP) rencontreront le chef de l'Etat François Hollande en compagnie des présidents Jean-Louis Triaud (Bordeaux), Jean-Michel Aulas (Lyon), Vincent Labrune (Marseille) et Michel Seydoux (Lille), ainsi que Jean-Pierre Louvel (Le Havre/L2) et du président du collège de Ligue 2 au sein de l'UCPF, Jean-François Fortin (Caen/L2), a précisé M. Thiriez à l'AFP.
De son côté, Jean-Marc Ayrault a affirmé jeudi dans le quotidien russe Kommersant que "les Français ne comprendraient pas que le football soit exonéré" de la taxe à 75 %. "Dans ces moments difficiles, il est normal de faire davantage appel à la solidarité de ceux qui ont le plus de moyens", relève le Premier ministre qui entame jeudi une visite de deux jours en Russie.
"Cette taxe ne s'appliquera que pendant deux ans, sur la part des revenus supérieurs à un million d'euros par an et dans la limite d'un plafonnement à 5% du chiffre d'affaires de l'entreprise", rappelle M. Ayrault dans Kommersant. Selon lui, "les Français ne comprendraient pas que le football soit exonéré de l'effort collectif". "C'est une contribution exceptionnelle au redressement du pays", conclut-il.
La semaine dernière, les clubs de L1 et L2 ont annoncé qu'ils allaient faire grève du 29 novembre au 2 décembre pour protester contre cette taxe. Lors de cette "journée blanche" ils recevront les supporteurs pour expliquer leur mouvement.
"Cette taxe ne s'appliquera que pendant deux ans, sur la part des revenus supérieurs à un million d'euros par an et dans la limite d'un plafonnement à 5% du chiffre d'affaires de l'entreprise", rappelle M. Ayrault dans Kommersant. Selon lui, "les Français ne comprendraient pas que le football soit exonéré de l'effort collectif". "C'est une contribution exceptionnelle au redressement du pays", conclut-il.
La semaine dernière, les clubs de L1 et L2 ont annoncé qu'ils allaient faire grève du 29 novembre au 2 décembre pour protester contre cette taxe. Lors de cette "journée blanche" ils recevront les supporteurs pour expliquer leur mouvement.
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