samedi 14 décembre 2013

Ligue 1 : St-Etienne enfonce Montpellier, débuts manqués pour Courbis

St-Etienne s'est imposé 1-0 sur la pelouse Montpellier, désormais entraîné par Rolland Courbis. L'équipe héraultaise reste la première non reléguable.

Montpellier, désormais dirigé par l'entraîneur Rolland Courbis, a concédé une nouvelle défaite (0-1) devant l'AS Saint-Etienne vendredi à la Mosson en ouverture de la 18e journée pour son 800e match en Ligue 1. Les partenaires de Benjamin Stambouli, battus pour la seconde fois d'affilée à domicile, ne décollent toujours pas de la 17e place, avec cinq points d'avance sur le premier relégable.
Montpellier, auteur d'un mauvais début de saison, attend ainsi les premiers effets de la nomination de Courbis, qui a succédé en début de semaine à Jean Fernandez, puisqu'il court toujours après une victoire depuis le 6 octobre (succès devant Lyon 5-1). Le nouvel entraîneur est donc promis à des jours difficiles à la tête d'une équipe héraultaise en plein doute.
Saint-Etienne sait voyager
Saint-Etienne, qui compte un match en retard face à Evian-Thonon, s'installe à la 6e place aux dépens de Bordeaux en attendant la suite de la journée. Avec sa quatrième victoire à l'extérieur (Ajaccio, Valenciennes, Nice), les Verts confirment qu'ils savent vraiment voyager. L'équipe de Christophe Galtier s'est imposée grâce à un but inscrit à un quart d'heure de la fin par son attaquant Max Alain Gradel, titularisé pour la première fois de la saison à la place de Hamouma pas totalement remis de sa blessure.
Au cours de la première période, Saint-Etienne, mieux organisé, se créait les meilleures occasions par l'intermédiaire de son ailier gauche Franck Tabanou. Seulement, l'ancien Toulousain manquait de réussite dans le dernier geste, concluant une frappe dans le petit filet (11), une reprise de volée contrée par Geoffrey Jourdren et une frappe de peu à côté (29).
Montpellier, agressif mais stérile
Montpellier, organisé désormais en 3-4-3, opposait une légitime agressivité, montrait beaucoup d'envie, mais souffrait dans le jeu, à l'image de l'avant-centre Souleymane Camara dominé dans les duels par Bayal. A défaut de peser dans le jeu, il inquiétait Ruffier sur de rares coups de pied arrêtés.
Après la pause, l'équipe de Rolland Courbis se libérait, prenait l'initiative du jeu, concédait peu d'occasions et inquiétait enfin Ruffier sur une frappe de Camara (61) et une erreur de Perrin (62), dont le mauvais contrôle frôlait le poteau.
A un quart d'heure de la fin, Saint-Etienne exploitait sa première occasion de la seconde période lors d'un moment d'égarement de la laxiste défense montpelliéraine. A la suite d'un centre du latéral Ghoulam, Gradel marquait d'une reprise peu académique au second poteau et offrait une victoire réaliste aux Verts (75).
"De la nervosité, de la timidité"
"Dire que l'on est déçu et que l'on a déjà vu meilleur début pour un entraîneur, c'est une banalité. On va rester positif. Je n'ai pas pour habitude de me décourager facilement, ni de me décourager tout court. On va tranquillement terminer cette année 2013", a-t-il déclaré devant la presse.
"Il nous reste un match pas évident à préparer face à Bastia, qui a l'habitude de gagner chez lui. On passera rapidement à 2014 pour voir les améliorations que l'on peut avoir", a-t-il poursuivi. "Je note de la nervosité, de la timidité, c'est plutôt logique. Je trouve de la bonne volonté et de la combativité. Avec ce souci de bien faire, il faut  faire un peu mieux dans tous les secteurs, et même beaucoup mieux. La défaite ne change rien à la satisfaction d'être ici. Je savais, avant d'accepter, que l'équipe occupait la 17e place", a encore déclaré le successeur de Jean Fernandez.
 

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