lundi 6 avril 2015

Quatre trophées encore possibles : avec deux blessés, le PSG pourra-t-il tenir ?

Le PSG a repris dimanche les commandes du Championnat de France, brièvement abandonnées à Lyon, en venant à bout 3-2 de l'OM lors de la 31e journée, après un "Clasico" spectaculaire. Les Parisiens peuvent toujours rêver d'un incroyable quadruplé. Mais ils ont perdu deux pièces maitresses.
Les Parisiens ont tremblé. Ils sont rentrés au vestiaire à la pause, menés  2-1 dans l'exceptionnelle ambiance du Vélodrome. Mais à sept journées du but, ce sont bien eux qui sont devant, avec un  point d'avance sur Lyon et désormais cinq sur l'OM.
Le
PSG reste en course dans sa partie de "Puissance 4", avec les trois  compétitions nationales et la Ligue des champions. Mais son calendrier reste infernal et David Luiz et Thiago Motta sont sortis blessés. Pour Marseille, en revanche, les rêves de titre semblent compromis. L'OM  prend vraiment trop de buts et son bilan est catastrophique contre les gros du  championnat, avec un seul nul face à Lyon, pour deux défaites contre Paris, une  contre Monaco et une contre l'OL.

L'OM avait pourtant les choses en mains

Comme la saison dernière, quand Paris avait renversé la vapeur alors qu'il  était mené 1-0 et réduit à 10 pour finalement s'imposer 2-1, Marseille avait  pourtant les choses en mains. Mais il faut croire que la maîtrise n'est pas  dans l'ADN du club provençal. Les cinq premières minutes n'avaient appartenu à personne d'autre qu'au  Stade Vélodrome. Avec ses 65.148 occupants, record battu, le stade rénové a  fait un boucan insensé, obligeant même l'arbitre à faire rejouer le coup  d'envoi.
  
Ovation et bronca    
L'ovation pour Bielsa a été superbe et la bronca pour Ibrahimovic (surtout)  a été terrible. Quant au tifo déployé sur trois tribunes, il a été magnifique  et provocateur. La pression du Vélodrome n'a tout de même pas suffi à faire chanceler le  PSG, entré tranquillement dans le match et qui s'est offert les deux premières  occasions par Pastore (11e) et Cavani (19e). Mais c'est Gignac qui a pris le relais de son public en ouvrant le score à  la demi-heure. Sur un impeccable centre de Payet, le Martégal a "dunké" sur  Marquinhos pour tromper Sirigu. L'OM semblait alors au mieux, d'autant que David Luiz, blessé à la cuisse,  devait laisser sa place à Van der Wiel.

Paris pourtant est revenu dans le match grâce à un but du droit en pleine  lucarne du gaucher exclusif Matuidi (35). Mais Gignac remettait ça ! Lancé plein axe, l'avant-centre marseillais  récompensait le choix de son entraîneur de l'avoir préféré à Batshuayi en  battant à nouveau Sirigu (43). La pression marseillaise était alors à son comble et le Vélodrome, harangué  par Gignac, croyait au triomphe. Paris a marqué deux buts heureux mais l'OM a aussi payé son incroyable  apathie au retour des vestiaires et les terribles déséquilibres induits par le  système "droit au but" de Bielsa.

C'est d'abord Marquinhos qui a battu Mandanda de près après un coup franc d'Ibrahimovic mal renvoyé (49e). Puis, au bout d'un contre, c'est Morel qui a marqué contre son camp, sous la pression d'Ibrahimovic (51).
Dix jours où tout va se jouer


Mais Paris n'a ni le temps ni le droit de souffler. Mercredi, Saint-Etienne  vient au Parc des Princes pour une demi-finale de Coupe de France. Samedi, ce  sera le Stade de France pour la finale de la Coupe de la Ligue contre Bastia.  Et dans dix jours, rendez-vous est pris avec Barcelone et Messi. Sacré  programme.

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