lundi 27 septembre 2010

Quand le sort s'acharne...

A l'issue de chaque journée de L1, retrouvez les leçons et réflexions qui s'imposent à nous. Les malheurs de Lyon, Lens et Arles-Avignon continuent. Rennes s'affirme discrètement comme un prétendant à l'Europe, sinon mieux, Paris apprend à voyager, et Marseille a retrouvé Lucho.
Ils n'y arrivent pas




COQUIN DE SORT...


Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Arles-Avignon, Lens et Lyon, les trois équipes relégables à l'issue de cette 7e journée, n'ont vraiment pas été vernies ce week-end. Les Provençaux ont concédé l'ouverture du score montpelliéraine alors qu'ils n'étaient que dix sur le terrain (Charisteas se faisait soigner sur la touche) avant de voir le but égalisateur de Kermorgant en seconde période refusé pour un hors-jeu imaginaire. Ils se sont inclinés dans l'Hérault (3-1). A Gerland face à Saint-Etienne, l'OL a touché du bois à trois reprises, vu deux tirs repoussés par Payet sur sa ligne avant d'encaisser un but du même Payet sur un coup franc très généreux. Les Lyonnais ont finalement perdu le derby (0-1). Enfin, les Artésiens, opposés au PSG (0-2) ont dominé la première période. Mais ils ne se sont jamais remis du but contre son camp de Demont après une partie de billard mémorable entre défenseurs lensois dans la surface. Et le but de Nenê, au bout du temps additionnel, leur fait perdre une place au classement. La réussite fuit souvent les équipes en difficulté. On a pu le vérifier lors de cette 7e journée.


Ils en profitent




RENNES, EN TOUTE DISCRETION


Dans l'ombre de l'euphorie stéphanoise et des déboires lyonnais, Rennes s'affirme comme le prétendant à l'Europe qui a le mieux réussi son début de saison. Toujours invaincus, les Bretons se sont emparés de la deuxième place du classement après une précieuse victoire à Nice samedi soir (1-2). Les hommes de Frédéric Antonetti, qui ne sont qu'à un point des Verts, peuvent s'appuyer sur la meilleure défense du championnat (trois buts encaissés) et un bilan remarquable à l'extérieur (3 victoires en 4 matches). Offensivement, la marge de progression existe. Le SRFC n'a inscrit que 9 buts en 7 matches, un bilan en partie imputable aux départs de Gyan et Bangoura. Mais le retour de Marveaux, décisif sur le premier but rennais au Stade du Ray, va faire du bien aux Rouge et Noir dans cette optique. Et peut-être permettre à Rennes d'être un peu moins poussif à domicile (1 victoire et 2 nuls). Si c'est le cas, la forme actuelle des Bretons finira bien par ne plus passer inaperçue.


La stat-clef : 13




PARIS APPREND A VOYAGER


Il parait que le 13 porte malheur. Pas pour le Paris Saint-Germain. Le club de la capitale a mis fin à une série de 13 matches sans victoire à l'extérieur en Ligue 1 en allant s'imposer sur le terrain de Lens (0-2) dimanche soir. Les Parisiens n'avaient plus gagné en déplacement depuis le 2 décembre 2009 et un succès à Boulogne-sur-Mer (2-5). Mais c'est la deuxième victoire d'affilée des Franciliens hors de leurs bases après celle acquise à Séville (0-1) en Ligue Europa. Peut-être encore plus révélateur, les hommes d'Antoine Kombouaré ont enchainé, dans l'Artois, une quatrième sortie consécutive sans prendre de but, toutes compétitions confondues. La défense du PSG, si décriée en début de saison, a retrouvé une solidité qui n'est pas étrangère au fait que Paris voyage mieux ces derniers temps. Et cela se traduit par une remontée à la cinquième place du classement de Ligue 1.


La décla qui parle


GILLOT LIVRE SON VERDICT


Saint-Etienne, Lille, Paris, Rennes et Marseille. En sept journées, Sochaux a déjà affronté pas mal de gros calibres. Francis Gillot a pu se faire une idée assez précise de la lutte qui se dessine en haut du classement. Et l'entraineur sochalien estime que Marseille, vainqueur des Lionceaux au Vélodrome samedi (2-1), a toutes les chances de conserver son titre. "On n’a pas à rougir de nos défaites face à des prétendants à l’Europe. Je pense d’ailleurs que Marseille sera champion de France", a-t-il déclaré à l'issue de la rencontre. Pour l'ancien coach de Lens, la vraie qualité du club phocéen se situe dans sa faculté à faire la différence sur des petits détails. "Sur le premier but, je pense que Taiwo veut centrer. Le but est donc chanceux. Sur le deuxième, il y a une erreur de marquage. Ce sont ces détails qui nous tuent. Ensuite, on réduit la marque. Mais c’est trop tard. J’ai un sentiment d’inachevé, les petits détails étaient du côté de l’OM", a-t-il souligné. Une qualité qui fait souvent partie de la panoplie du champion...


Ils ont brillé


LUCHO MONTE EN PUISSANCE


Plutôt discret jusqu'ici, Lucho Gonzalez a livré son meilleur match de la saison face à Sochaux (2-1). Le stratège argentin de l'OM a pesé dans l'entrejeu par sa qualité de passe, avant d'offrir la victoire à son équipe d'une volée du gauche sur une déviation de Rémy. Son retour en forme tombe bien avant le déplacement à Chelsea en Ligue des Champions. A l'instar de Lucho, Gervinho a retrouvé des jambes et s'est illustré avec Lille à Toulouse (1-1). Payet et Nenê continuent de faire la pluie et le beau temps à Saint-Etienne et au PSG, tandis que Fernando s'affirme match après match dans la défense centrale bordelaise. Le Lorientais Baca a été omniprésent sur son côté droit et délivré une passe décisive face à Monaco (2-1). Le Mistral était du côté de Taiwo et des Marseillais. A Brest, le vent a soufflé en faveur d'Elana, qui a sorti un penalty de Pujol. Marchal tient la baraque dans l'axe de la défense stéphanoise, alors qu'Oliech a fait oublier Jelen à Auxerre en inscrivant un doublé face à Nancy (2-2), dont le but le plus rapide de la saison après 56 secondes de jeu.


 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/27092010/70/ligue-1-quand-le-sort-s-acharne.html

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