samedi 14 mai 2011

Coupe de France : une finale de rêve

Contrairement à une idée un peu trop répandue, le monde est plutôt bien fait. Cette finale de Coupe de France entre Paris et Lille est un rêve, qui s’étire sur un fil de funambule tiré entre les deux équipes les plus joueuses de la saison. En dessous, il y a le vide, mais au bout, il y a la consécration. C’est à eux de choisir.
Lille a le titre en tête ? Le , la Ligue des champions? Raison de plus pour se libérer et placer le jeu au cœur de l’enjeu. « On ne va pas se départir de notre philosophie. Ce n’est qu’à cette condition que nous pouvons remporter le trophée », glisse le coach lillois, Rudi Garcia, que l’on a envie de croire. Le capitaine du PSG, Claude Makelele, s’accorde à cette promesse de jeu : « Dans les finales, on voit rarement des buts. Mais, face à Lille, on ne peut se permettre uniquement de défendre. Alors je vois une belle finale. »
Oui, si on nous avait demandé notre avis assez tôt dans la saison, on aurait demandé une finale entre ces deux équipes. Elles concentrent le plus de talents au mètre carré et partagent les mêmes idées de conquête. Plutôt droit devant que tous derrière et, vu la majorité de la Ligue 1, ça nous change. Elles possèdent, chacune en son sein, les deux meilleurs joueurs de la Ligue 1, que seul un trophée UNFP départagera bientôt. Nene au PSG, Hazard à Lille. Et comme les grands matchs appartiennent aux grands joueurs, suivez le guide et vous aurez une idée du vainqueur.
« Une victoire serait historique », annonce Rudi Garcia, dont le
attend un trophée depuis cinquante-six ans. C’était déjà une Coupe de France. Depuis, Dame Coupe a pris quelques rides et s’est offerte huit fois au PSG, qui pourrait presque se marier avec elle. Antoine Kombouaré, vainqueur l’année dernière contre Monaco, nous raconte le secret du succès parisien. « L’approche du match est très importante, insiste l’entraîneur. On vient au Stade de France la veille. On s’imprègne de ce qu’on va vivre, du vestiaire, on hume la pelouse, on prend ses repères. En une heure et demie d’entraînement, il faut que l’on ait l’impression d’être chez soi. C’est un grand pas qui permet, le jour du match, de ne se concentrer que sur les aspects technico-tactiques de la rencontre et qui enlève de la pression. » En écho, le technicien lillois lui répond : « On connaît le Stade de France peut-être plus que le PSG », en référence aux matchs de Ligue des champions disputés par les Dogues à Saint-Denis. Bref, faites comme chez vous. Nous, on veut juste s’inviter à la fête
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