Samedi soir à Gerland, 88e minute de jeu. l'Olympique Lyonnais mène 2-0 contre une équipe montpelliéraine réduite à dix depuis l'expulsion de Belhanda. Soudain, sur une action anodine à l'entrée de la surface de réparation, Lisandro reste au sol après avoir reçu le poids du corps d'Hilton sur sa cheville gauche. Peu de temps après, l'Argentin sort sur une civière, en se tenant le visage à deux mains. L'image n'incite pas à l'optimisme. Pourtant, les premiers examens passés par l'Argentin samedi soir à l'hôpital privé Jean Mermoz ont révélé que sa cheville gauche n'était pas fracturée. "Licha" souffre d'une grosse entorse. Pour ce qui est de son indisponibilité, il faudra encore patienter jusqu'au début de la semaine prochaine. L'Argentin doit passer des examens complémentaires.
La soirée se termine un peu moins mal que les Lyonnais le pensaient. En conférence de presse, Rémi Garde, visage grave, n'avait pas cherché à dissimuler son angoisse après le coup dur : "Cela ternit largement cette belle victoire. Tous les joueurs, moi-même et le club attendons impatiemment de connaître la nature de sa blessure et la durée de son indisponibilité." Bafétimbi Gomis affichait la même mine inquiète : "C'est le point noir de ce match. On va faire confiance au staff médical, Lisandro est un compétiteur et il va tout faire pour revenir le plus vite possible. Néanmoins, c'est un handicap pour nous car c'est un joueur important."
Du mouvement avant le 31 ?
Avant de partir à l'hôpital, Lisandro avait eu le temps de confier son désarroi. "Il a entendu craquer au bas de sa cheville", avait révélé Jean-Michel Aulas sur OL TV. Finalement, la cheville a tenu malgré la violence du choc. Et l'état-major de l'OL va attendre de connaitre la durée d'indisponibilité de l'Argentin afin de peut-être s'activer et se mettre en quête d'un nouvel attaquant d'ici la clôture du mercato, prévue le 31 août.
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