Sur la pelouse du Moustoir, l'OL a pourtant longtemps offert le visage d'une formation coupée en deux et dépassée par la volonté et la vivacité des Bretons. Si les attaquants rhodaniens se sont parfois montrés dangereux, ils ont manqué de précision tandis que la défense semblait trop lourde pour résister aux incessants assauts des Merlus. "C'était un vrai match de Coupe, un match très ouvert. On a connu des émotions difficiles d'abord puis de joie, reconnaît Garde qui, grâce à ses remplacements, a su redonner un coup de fouet à une équipe menée 2-0 à l'approche des dix dernières minutes. On a encore réagi dans la difficulté, mais mes joueurs ont un état d'esprit irréprochable".
"Au physique, au mental"
L'entraîneur a pris ses responsabilités en lançant Grenier et Briand (76e) et ses joueurs ont vite suivi. Le premier a redonné du liant entre les lignes et le second a signé l'égalisation au bout du temps additionnel. "Le but formidable de Lacazette (2-1, 80e) nous a redonné espoir, poursuit le technicien des Gones. On a eu la chance, la force d'aller chercher la prolongation, durant laquelle, on a plus posé notre jeu. On est passé au physique, au mental. Le groupe a des ressorts mentaux phénoménaux".
Finalistes malheureux en 2007 (défaite 1-0 devant Bordeaux), les joueurs de l'OL voulaient retrouver le Stade de France. Le président Aulas, lui, peut savourer : ses hommes restent en course dans quatre compétitions. "J’ai en tête cette première victoire en coupe de la Ligue en 2001 qui nous avait permis de lancer une histoire qui a été formidable", confie JMA sur le site du club après un match à émotions. "Notre équipe a montré qu'elle avait des valeurs morales et de l'expérience. Nous avons été collectifs, courageux et nous avons aussi eu un peu de réussite. Demain, quand on se réveillera, les yeux seront un peu tirés mais le coeur au plus haut".
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