LES CRACKS
A Nancy, doublette Niculae-Mollo, une des nombreuses recrues en verve ce samedi, comme son coéquipier Sébastien Puygrenier, a été très entreprenante, maligne dans ses appels mais inefficace dans le dernier geste. Grosse prestation des deux ex-compères monégasques qui se complètent et se recherchent sans cesse dans le jeu. A Dijon, le Valenciennois Renaud Cohade a été le joueur qui a le mieux appréhendé les conditions de jeu particulièrement difficiles tout au long de la rencontre. Le milieu a parfaitement lancé les siens en inscrivant un but dès la 2ème minute de jeu. A Bordeaux, une autre recrue s'est mise en évidence : Mariano. En recrutant ce joueur brésilien de 25 ans à Fluminense, les dirigeants bordelais ont certainement effectué une bonne pioche. Précieux défensivement, le joueur auriverde a multiplié les montées vers l'avant sur son côté droit.
Entraineurs : Entré deux minutes plus tôt à la place de Sissoko, Blaise Matuidi a apporté de l'énergie au milieu parisien, qui ne parvenait plus à sortir un ballon proprement. C'est lui qui est à l'origine du but de Gameiro (89e), grâce à une récupération dans l'axe, pleine de puissance. Une belle inspiration de Carlo Ancelotti. René Marsiglia a eu du nez en prêtant sa confiance à Esmael Goncalves à la 70e, à la place de Fabrice Abriel, peu convaincant dans l'entrejeu. L'attaquant portugais a profité d'une bévue de l'arrière-garde corse avec calme et précision. Le dispositif tactique de Francis Gillot s'est révélé ultra-efficace. Bien regroupé derrière, les Girondins ont souvent opéré en contre face à Toulouse.
Arbitres : A Montpellier, Wilfried Bien a fait preuve de pédagogie et de diplomatie pour expliquer les fautes et tempérer les différents acteurs du soir. Son carton rouge donné à Sissoko (93e) paraît tout de même sévère.
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LES BOULETS :
Joueurs : Après avoir bien débuté le match, et apporté offensivement, Maxwell s'est éteint avec le PSG. C'est dans son dos qu'est parti Govou (58e), avant de buter sur la superbe sortie de Sirigu. A Brest, Grougi fut transparent, sans impact. Le maître à jouer brestois n'a rien réussi. Brahimi a été faiblard côté rennais dans la construction et la percussion. Mevlut Erding, pour sa première titularisation de la saison, a eu peu de ballons, empêtré entre Puygrenier et André Luiz, l'axe fort de la défense de l'ASNL. Son bilan est famélique : deux frappes hors-cadre et du déchet technique.
Cueilli à froid, le Dijonnais Samuel Souprayen a laissé s'échapper Renaud Cohade sur le premier but valenciennois en glissant (2e). Zie Diabaté a, lui aussi, connu de grosses difficultés sur le côté gauche de la défense dijonnaise. L'attaque niçoise dans son ensemble a souffert. Trop peu d'initiatives dans les trente derniers mètres de la part de Mounier, Grandin ou encore Anin. Guié-Guié, qui n'a toujours pas marqué en L1, était isolé.
A Toulouse, Moussa Sissoko est passé totalement à côté de la rencontre, en additionnant les imperfections. Son comportement a clairement pénalisé son équipe, puisqu'il a été expulsé après avoir reçu deux cartons jaunes en l'espace de trois minutes. Daniel Congré a commis une erreur grossière dès l'entame du match, en effectuant une mauvaise relance qui a été à l'origine de l'ouverture du score. Une soirée à oublier pour lui.
Entraineurs : lmaginé par Alex Dupont, le repositionnement tactique de Grougi, initialement en soutien de la seule pointe brestoise, devant sa défense, n'a pas permis à Brest de ressortir proprement les ballons. Le milieu est finalement sorti à la 75e. Alain Casanova avait opté pour un schéma de jeu en 4-5-1. Le coach toulousain aurait certainement dû faire entrer Emmanuel Rivière un peu plus tôt dans le match, afin d'avoir une chance de revenir au tableau d'affichage.
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