mardi 19 juin 2012

Euro-2012 : quels Bleus face à la Suède ?

Laurent Blanc se refuse à un excès d'optimisme. Mais rien n'interdit de regarder au-delà du match de ce mardi soir... Si elle se qualifie pour les quarts de finale de l'Euro-2012, l'équipe de France de football, en tête du groupe D avant son dernier match de poule contre la Suède, déjà éliminée, aura pour adversaire soit l'Italie soit l'Espagne, championne d'Europe et du monde en titre. Dans le premier cas, si la France termine en tête de son groupe, elle affrontera l'Italie, 2e du groupe C, dimanche 24 juin à Kiev. En revanche, si les Bleus finissent deuxièmes, ils auront pour adversaire l'Espagne, le samedi 23 à Donetsk.
Co-leader du groupe avec quatre points à égalité avec l'Angleterre, la France peut se permettre de faire match nul et même de perdre par un but d'écart et parvenir malgré tout aux quarts de finale de l'Euro. Mais comme le souligne Laurent Blanc, les Bleus ne sont pas encore qualifiés. Et à ceux qui se lancent dans de subtils calculs sur les effets d'une première ou deuxième place du groupe, sur la différence de buts, sur les résultats des futurs adversaires, sur la gestion des cartons jaunes, le sélectionneur et le capitaine des Bleus, Hugo Lloris, disent refuser d'entrer dans ce genre de jeu avant de rencontrer la Suède.

La Suède, "une équipe très difficile à jouer"

"On n'est pas dans le calcul. On est là pour bien faire et on se concentre sur le match de demain", a répondu Lloris lundi lorsqu'il fut interrogé sur cette question en conférence de presse. "Si on commence à réfléchir à ce genre de choses, on n'avance pas. On mettra sans doute l'équipe la plus performante", a déclaré de son côté le sélectionneur, qui n'exclut pas cependant quelques ajustements. "Il y aura peut-être une équipe différente de celle qui a débuté contre l'Ukraine", accepte-t-il de lâcher lorsqu'il évoque la "petite alerte" musculaire qu'a connue Yohan Cabaye. Blaise Matuidi n'a quant à lui pas participé à l'entraînement de lundi dans le stade olympique de Kiev en raison d'un réveil de la blessure à la cuisse qui avait handicapé le milieu de terrain parisien pendant toute la préparation à l'Euro. Le sélectionneur a indiqué qu'il informerait les joueurs de son choix mardi après-midi, lors de la collation qui précède de quelques heures la rencontre.

La tentation de terminer à une place en particulier pour éviter l'Espagne, probable premier du groupe C ? "On ne se projette pas aussi loin que vous (les journalistes). Nous, demain, on sait ce qu'on a à faire. Et ce qu'on a à faire ne dépend pas des résultats de ce soir." La différence de buts avec l'Angleterre ? "Avant de penser à la différence de buts, on doit penser d'abord à bien préparer le match pour poser des problèmes à la Suède. Aujourd'hui, c'est cela qui m'intéresse."

Laurent Blanc refuse de sous-estimer la valeur et la motivation de l'adversaire de mardi, pourtant déjà éliminé de la compétition. "La Suède attendait beaucoup plus de ce Championnat d'Europe. C'est une équipe très difficile à jouer, une équipe très physique. Il ne faut pas s'attendre à voir une équipe de Suède qui fera de la figuration."

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