L'Espagne craindrait-elle l'équipe de France ? Les Bleus
étaient en train de répéter leurs gammes lundi soir au stade Vicente-Calderon de
Madrid, avant le match crucial de qualification du Mondial-2014, quand ils ont
vu arriver au bord de la pelouse... les joueurs espagnols, qui ont prétexté ne
pas avoir d'autre itinéraire pour accéder à leurs vestiaires. Le sélectionneur
français Didier Deschamps a alors demandé à ses joueurs de stopper la séance
avant de la reprendre une fois que les Espagnols eurent quitté le terrain.
Après réclamation auprès du délégué de l'UEFA présent, la France a obtenu
quelques minutes supplémentaires pour finir son entraînement.
Celui-ci a pu s'effectuer en présence du défenseur Patrice
Evra, qui n'avait pu s'entraîner normalement jusqu'à dimanche en raison de
douleurs au dos. Le défenseur Laurent Koscielny, qui avait été touché à un
genou la semaine passée avant de disputer normalement le match amical contre le
Japon vendredi (0-1), a eu droit à une séance allégée, a-t-on appris de même
source. Sa participation à la rencontre décisive de mardi n'inspirait cependant
aucune inquiétude. Durant le premier quart d'heure de l'entraînement ouvert à
la presse, le Gunner s'est contenté de courir et d'effectuer des étirements
avec l'un des préparateurs physiques des Bleus.
"Onze guerriers sur le terrain"
Karim
Benzema habite à Madrid depuis plus de trois ans et il sait mieux
que quiconque l'accueil bouillant qui sera réservé aux Bleus mardi, au
stade Vicente-Calderon. " On verra demain mais je sais que cela va être une
ambiance chaude", a expliqué lundi le joueur du Real à l'occasion
d'une conférence de presse où faute d'interprète, il a dû assurer, avec le
sourire, les traductions en français et en espagnol. "Mais bon, on a
l'habitude", a-t-il concédé par la suite, promettant à son tour que la Roja et
ses supporters ne seront pas non plus déçus lors de ce choc des éliminatoires de
la Coupe du monde 2014. "On sait tous que c'est la meilleure équipe du monde et
que cela va être un match très difficile, surtout chez eux. Mais ce n'est pas
mission impossible. On est onze footballeurs. On a tout pour rivaliser contre
eux. On sera onze guerriers sur le terrain", a promis l'ancien joueur de
l'Olympique lyonnais.
Et il y a eu une autre couac lors de la conférence de presse.
Il n'y avait pas de traducteur espagnol, ce
qui a posé quelques problèmes pour les journalistes ibériques
pour comprendre les propos de Didier Deschamps. Situation qui a eu le mérite de
faire sourire le sélectionneur des Bleus.
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