vendredi 25 octobre 2013

Grève des clubs de foot : Fourneyron veut que la situation se débloque

La ministre des Sports Valérie Fourneyron a invité vendredi les clubs de football professionnel, opposés à la taxe à 75% sur les plus hautes rémunérations, à une position "responsable" pour sortir de la crise.

Alors que les clubs de football ont annoncé une grève pour le dernier week-end de novembre afin de contester la taxe à 75% qui pourrait les frapper, Valérie Fourneyron a appelé ce vendredi les clubs à être responsables. "Aujourd'hui il y a une situation qui, je le souhaite, va se débloquer rapidement, a lancé la ministre des sports vendredi. En tous les cas, il me semble qu'on doit tous être dans une position qui doit être à la fois responsable et constructive", a-t-elle déclaré à l'AFP, en marge des Internationaux de France de badminton à Paris-Coubertin.
A lire aussi : 85% des Français favorables à la taxe à 75% pour les clubs de foot
"Il y a une situation dans notre pays qui fait que, pour la première fois en 2014, on aura 15 milliards d'euros de dépenses publiques en moins. Des efforts sont faits par presque tous les Français. Donc, personne ne comprendrait qu'un certain nombre d'acteurs, d'entreprises qui peuvent verser des salaires supérieurs à 1 million d'euros, ne participent pas à cet effort collectif", a-t-elle souligné.
"Le foot ne demande pas de favoritisme", dit Louvel
Un peu plus tôt, Jean-Pierre Louvel, patron des clubs de foot pro, a affirmé à l'AFP que "le foot ne demandait pas de favoritisme",
en réponse à François Hollande qui estimait que "la règle était la même pour tous" pour la taxation à 75% sur les très hautes rémunérations. "C'est assez bizarre de dire que le foot est comme tout le monde alors qu'on taxe les clubs de foot à 5% sur les droits télévisés avec la loi Buffet", a-t-il poursuivi.

"De plus, dans le foot, nous ne travaillons qu'avec des CDD (les contrats des joueurs et entraîneurs, ndlr) alors que dans les autres entreprises on a des CDI", a encore souligné celui qui est aussi président du Havre (L2).  "Donc, quand ça arrange, comme avec la loi Buffet, on dit que le foot est différent, et quand ça arrange, on dit que le foot est comme tout le monde", a insisté le patron des clubs pros (L1 et L2). 
 

Aucun commentaire: